Emile Eugène VILLIOT est né le 6 février 1871 à Tremblay, aujourd’hui Tremblay-en-France (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis), fils d’Abel Léon, charretier et de Louise Mélanie Devouge, déjà parents d’Octave Edmond, né en 1867 et dont les familles sont installées à Tremblay depuis le XVIIIe siècle. Ils demeurent rue de la Juiverie (aujourd’hui route de Roissy). Une fille, Julia Mélanie naît en 1874.

Emile Villiot exerce la métier de charretier lorsqu’il est recruté avec la classe 1891 au bureau de Versailles (Seine-et-Oise, aujourd’hui Yvelines) et est incorporé le 15 novembre 1892 au sein du 1er Régiment de Chasseurs, jusqu’au 24 septembre 1895 et se voit accorder un certificat de bonne conduite.

Il demeure à Pantin (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis) en 1896, puis Gennevilliers (Seine, aujourd’hui Hauts-de-Seine) en 1913.

Rappelé à l’activité par la mobilisation générale du 1er août 1914, il est affecté au service de garde des voies de communiation puis dirigé le 19 avril 1915 sur le dépôt du 36e Régiment d’Infanterie, puis le 17 mai suivant au sein du 326e Régiment du Génie, enfin le 5 juin 1916 au sein du 6e Régiment du Génie, en qualité de sapeur.

Il meurt des suites de blessures de guerre le 15 juillet 1916 au hameau de Germonville, à Fromeréville, aujourd’hui Fromeréville-les-Vallons (Meuse) à l’âge de 45 ans.

Il est inhumé au cimetière de Tremblay (concession n°489 C14, puis nouveau carré militaire en 2014) et son nom est inscrit sur les monuments aux morts érigés à Tremblay en 1920 et 2014.

Deux de ses cousins germains meurent au cours du conflit, Alexandre Emile Villiot, en septembre 1915 et Octave Léon Labarre, en avril 1916.

La route de Roissy, vers 1918, où demeurent Emile Villiot et sa famille, à la fin du XIXe siècle.
La route de Roissy, vers 1918, où demeurent Emile Villiot et sa famille, à la fin du XIXe siècle.

Sources : Archives communales de Tremblay-en-France, registres paroissiaux 1721-1792 (1GG 8-13), état civil 1793-1882 (1E 1-20), recensement de la population 1881-1921 (1F2 1-2), Archives départementales des Yvelines, registres matricules 1891 (1R/RM 214), Archives communales de Pantin, état civil 1917, Service historique de la Défense, fichier des « Morts pour la France ».

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