Jules Eugène Camille HURIER est né le 9 novembre 1898 à Villers-Faucon (Somme), fils de Polycarpe Victor, journalier et de Eugénie Virginie Lecocq, déjà parents d’un fils, François Fernand, né en 1897.

Il exerce le métier d’agriculteur, à la veille de la Première Guerre mondiale.

Recruté, après la mobilisation générale du 1er août 1914, avec la classe 1918 au bureau de Versailles (Seine-et-Oise, aujourd’hui Yvelines), il est incorporé au sein du 2e Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique.

Soldat de 2e classe, il est abattu par une sentinelle durant une « tentative de désertion », « après trois sommations » et meurt quelques instants plus tard le 24 février 1918 à Beni-Mellal (Maroc) à l’âge de 19 ans.

Inhumé au cimetière de Casablanca (Maroc), colombarium « Ben M’Sick 1 » (concession située Rang T14, N°4057).

Son nom est inscrit sur les monuments aux morts érigés à Tremblay en 1920 et 2014 et sur ceux de Neuf-Mesnil (Nord) et de Villers-Faucon (Somme).

Jules Hurier exerce le métier d’agriculteur, à la veille de la Première Guerre mondiale.
Jules Hurier exerce le métier d’agriculteur, à la veille de la Première Guerre mondiale.

Sources : Archives communales de Tremblay-en-France, état civil 1918-1922 (1E 25), recensement de la population 1881-1921 (1F2 1-2), Archives nationales, microfilm des « Non Morts pour la France », 324MI 10.

Une notice concernant Jules Hurier figure page 462 de l’ouvrage « 14-18 Les fusillés » de Frédéric Mathieu, éditions Sébirot, 2013.

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