Valentin Mathias BARDOU est né le 4 juillet 1897 à Tremblay-lès-Gonesse, aujourd’hui Tremblay-en-France (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis), fils d’Hippolyte Victor Léon, cultivateur et de Clémence Alphonsine Michel, déjà parents de Gabrielle, née en 1885, Irma, née en 1888, Renée Zélie, née en 1890, Marie Octavie, née en 1892 et Félix Clément, né en 1895, dont les familles sont installées à Tremblay depuis la fin du XVIIIe siècle. Ils demeurent rue du Clos Bart (aujourd’hui rue Jules-Guesde).

Valentin Bardou s’installe à Eaubonne (Seine-et-Oise, aujourd’hui Val-d’Oise) et exerce le métier de garçon de café, à la veille de la Première Guerre mondiale.

Recruté, après la mobilisation générale du 1er août 1914, avec la classe 1917 au bureau de Versailles (Seine-et-Oise, aujourd’hui Yvelines), il est incorporé le 11 janvier 1916 au 154e Régiment d’Infanterie. Il intègre le 11 août 1917 le 36e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais. Soldat de 1e classe, il est tué à l’ennemi le 17 juillet 1918 au lieu-dit Le Bois des Juifs, à Louâtre (Aisne) à l’âge de 21 ans.

Il est inhumé, suivant les termes de sa fiche matricule dans la « tombe commune sur la lisière est du bois des Juifs à 200 mètres de la route de Louâtre à Corcy » (Aisne).

Son nom est inscrit sur le monument aux morts érigé à Tremblay en 2014.

- La rue du Clos Barre (ou Clos Bart), aujourd’hui Jules-Guesde, vers 1910, où demeure Valentin Bardou avec ses parents à la fin du XIXe siècle.
La rue du Clos Barre (ou Clos Bart), aujourd’hui Jules-Guesde, vers 1910, où demeure Valentin Bardou avec ses parents à la fin du XIXe siècle.

Sources : Archives communales de Tremblay-en-France, état civil 1793-1902 (1E 1-22), recensement de la population 1881-1921 (1F2 1-2), Archives communales d’Eaubonne, état civil 1920, Archives départementales des Yvelines, registres matricules 1917 (1R/RM 559), Service historique de la Défense, fichier des « Morts pour la France ».

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