Paul Gabriel PETIT est né le 8 juillet 1894 à Tremblay-lès-Gonesse, aujourd’hui Tremblay-en-France (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis), fils d’Amédée Joseph, charretier et de Julienne Henriette Habrant, mariés à Tremblay en 1879 et déjà parents de Jules Amédée, né en 1883, Marie Honorine, née en 1885, Elise Louise, née en 1886, Ernest Joseph, né en 1887, Augustine, née en 1889, Stanislas Alexandre, né en 1891 et Auguste Louis, né en 1892. Par la suite, naissent Léon Auguste en 1897, Marguerite Phanis en 1900 et Julienne Henriette en 1906.
Exerçant le métier de charretier, il demeure au Petit-Tremblay à la veille de la Première Guerre mondiale.
Recruté avec la classe 1914 au bureau de Versailles (Seine-et-Oise, aujourd’hui Yvelines) et maintenu à l’activité par la mobilisation générale du 1er août 1914, il est incorporé le 5 septembre 1914 au 29e Régiment d’Artillerie de Campagne en qualité de canonnier de 2e classe, puis le 16 octobre suivant au sein du 118e Régiment d’Infanterie, enfin le 17 juillet 1916 au sein du 320e Régiment d’Infanterie.
Soldat de 2e classe, blessé à plusieurs reprises, il est évacué le 6 avril 1918, suite à une blessure par éclat d’obus à la région temporale droite et une fracture du crâne et meurt des suites de blessures de guerre le 7 avril suivant à Senoncourt, aujourd’hui Senoncourt-les-Maujouy (Meuse) à l’âge de 23 ans.
Cité comme « coureur audacieux, a ravitaillé en munitions pendant le combat […] les points les plus menacés jusqu’à épuisement de ses forces », « remarquable d’entrain, de courage […] volontaire pour les patrouilles dangereuses […] est allé chercher un blessé allemand […] à quelques mètres des lignes ennemies », « excellent soldat […] d’un dévouement absolu, grièvement blessé à son poste de combat en première ligne », il est décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec 2 étoiles d’argent puis avec palme.
Il est inhumé au cimetière de Tremblay (concession n°487 C14, puis nouveau carré militaire en 2014) et son nom est inscrit sur les monuments aux morts érigés à Tremblay en 1920 et 2014.
Sources : Archives communales de Tremblay-en-France, état civil 1873-1922 (1E 20-25), recensement de la population 1881-1921 (1F2 1-2), Archives départementales des Yvelines, registres matricules 1914 (1R/RM 506), Service historique de la Défense, fichier des « Morts pour la France ».
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