« 5 février 1915
Bien chère amie,
J’ai bien tardé à vous écrire, mais je suis toujours débordée de besogne.
J’ai beaucoup regretté de ne pas avoir su assez tôt que votre mari partait car, certainement, il est passé à Sevran et nous serions allés l’embrasser à son passage. Voulez vous me donner son adresse tout au moins son secteur postal et des détails sur sa vie. Ici rien de nouveau. E. Bertrand doit partir dans quelques jours. Le dernier de nos frères (18 ans) est ajourné. Nous avons des nouvelles de nos prisonniers, sans grand détail naturellement. Embrassez bien Marinette et gardez de bons baisers de votre amie.
Répondez moi de suite, ne soyez pas si paresseuse que moi »
Collection Archives communales de Tremblay-en-France, 14FI 105 | date : 05/02/1915