Albert Ernest DUVAL est né le 30 avril 1892 à Tremblay-lès-Gonesse, aujourd’hui Tremblay-en-France (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis), fils de Louis Julien, journalier et d’Ernestine Joséphine Jardin, déjà parents de Gustave Emile, née en 1882, d’Henri Louis, mort en bas âge en 1884, de Jules Auguste, né en 1886 et de Louis Ernest, né en 1889, dont les familles sont installées à Tremblay depuis le début du XIXe siècle.

Exerçant le métier de charretier, il demeure rue du Puits Hazard (aujourd’hui rue Louis-Eschard) à la veille de la Première Guerre mondiale.

Recruté avec la classe 1912 au bureau de Versailles (Seine-et-Oise, aujourd’hui Yvelines), il est incorporé le 9 octobre 1913 au 5e Régiment d’Artillerie de Campagne en qualité de 2e Canonnier conducteur, puis, le 11 juin 1914, 1e Canonnier conducteur et maintenu à l’activité par la mobilisation générale du 1er août 1914.

Il épouse le 7 juillet 1917 à Tremblay-lès-Gonesse, Georgette Louise Boullonnois. Un fils, Albert Paul, naît en août 1919 de leur union.

Evacué le 28 décembre 1918, il meurt des suites de maladie le 12 janvier 1919 à Nassau (Allemagne) à l’âge de 27 ans.

Cité comme « excellent conducteur sur front depuis le début de la campagne, [ayant] toujours fait preuve du plus beau courage et du plus grand dévouement au cours des ravitaillements effectués », il est décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

Cinq années plus tôt, en décembre 1914, meurt Stanislas Julien Duval, son arrière petit cousin.

Son nom est inscrit sur les monuments aux morts érigés à Tremblay en 1920 et 2014.

La rue du Puits Hazard (aujourd’hui rue Louis-Eschard), où demeurent Albert Duval et sa famille (cliché pris vers 1920).
La rue du Puits Hazard (aujourd’hui rue Louis-Eschard), où demeurent Albert Duval et sa famille (cliché pris vers 1920).

Sources : Archives communales de Tremblay-en-France, état civil 1813-1922 (1E 8-25), recensement de la population 1881-1921 (1F2 1-2), Archives départementales des Yvelines, registres matricules 1912 (1R/RM 463), Service historique de la Défense, fichier des « Morts pour la France ».

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