Alexandre Emile VILLIOT est né le 28 novembre 1885 à Tremblay, aujourd’hui Tremblay-en-France (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis), au domicile de son grand-père paternel, rue du Clos Bart (aujourd’hui rue Jules-Guesde), fils d’Alexandre Tranquille, domestique et de Marie Hélène Richard, domestique, résidant à Paris 1er arrondissement, rue de Castiglione, dont les familles sont installées à Tremblay depuis environ 1815. Il déménage à La Côte d’Aime (Savoie), avec ses parents et sa soeur Antoinette, née en 1895.

Recruté avec la classe 1905 au bureau de Chambéry (Savoie), il est incorporé le 8 octobre 1906 au 158e Régiment d’Infanterie à Moûtiers (Savoie), jusqu’au 25 septembre 1908 et se voit accorder un certificat de bonne conduite. Il obtient la même année le brevet de vélocipédiste.

Il épouse en octobre 1911 à Fulham, en banlieue de Londres (Angleterre), Vera Gwendoline Chanter. Deux enfants naissent de leur union, Edward en 1914 qui meurt en bas-âge et Joan en octobre 1915. Exerçant le métier de garçon de magasin, il demeure à Dinard (Ille-et-Vilaine) à la veille de la Première Guerre mondiale.

Rappelé à l’activité par la mobilisation générale du 1er août 1914, il est affecté au sein du 99e Régiment d’Infanterie où il est nommé caporal. Il est tué à l’ennemi le 25 septembre 1915 au lieu-dit Le Bois du Trou-Bricot, près de Perthes-lès-Hurlus, village détruit, aujourd’hui Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) à l’âge de 29 ans.

L’année suivante, en juillet, meurt Emile Eugène Villiot, son cousin germain.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de La Côte-d’Aime (Savoie) et sur celui érigé à Tremblay en 2014.

Alexandre Emile Villiot et Vera Gwendoline Chanter, le jour de leur mariage en 1911.
Alexandre Emile Villiot et Vera Gwendoline Chanter, le jour de leur mariage en 1911.

Sources : Archives communales de Tremblay-en-France, état civil 1810-1892 (1E 5-21), recensement de la population 1881-1921 (1F2 1-2), Archives départementales de la Savoie, registres matricules 1905 (1R 175), Archives communales de La Côte d’Aime, état civil 1915. Service historique de la Défense, fichier des « Morts pour la France ». Les indications concernant son mariage et ses enfants nous ont été transmises par des descendants.

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