Eugène Léon VINCENT est né le 8 août 1882 à Tremblay, aujourd’hui Tremblay-en-France (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis), fils d’Eugène Victor, jardinier et de Léontine Marie Mallasné, parents de Marie Juliette, née en 1876 et demeurant rue de la Juiverie (aujourd’hui route de Roissy), à la fin des années 1880.

La famille s’installe à Livry, aujourd’hui Livry-Gargan (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis).

Il exerce le métier de cuisinier lorsqu’il est recruté avec la classe 1902 au bureau de Versailles (Seine-et-Oise, aujourd’hui Yvelines) et incorporé le 16 novembre 1903 au sein du 18e Régiment de Dragons et réformé le 2 décembre suivant pour une « affection organique du cœur ».

Il épouse le 6 avril 1907 à Livry, Noémi Aimée Perrin.

Suite à la mobilisation générale du 1er août 1914, le conseil de révision de la Seine-et-Oise la classe au service armé par décision du 16 novembre suivant. Il est affecté le 23 février 1915 au 4e Régiment de Zouaves de Marche, stationné au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis), en qualité de zouave de 2e classe.

Il est tué à l’ennemi le 15 mai 1915 à Het-Sas, Lizerne (Belgique) à l’âge de 32 ans.

Cité comme « courageux zouave plein de zèle. Tombé glorieusement au champ d’honneur […] en se portant à l’attaque avec sa vaillance coutumière », il est décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec étoile d’argent.

Il est inhumé à la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais) (carré 24, rang 4, numéro 4701) et son nom est inscrit sur le monument aux morts de Livry-Gargan et sur celui érigé à Tremblay en 2014.

La rue de la Juiverie (aujourd’hui route de Roissy), vers 1908, où demeurent Eugène Vincent et sa famille, vers 1882.
La rue de la Juiverie (aujourd’hui route de Roissy), vers 1908, où demeurent Eugène Vincent et sa famille, vers 1882.

Sources : Archives communales de Tremblay-en-France, état civil 1873-1882 (1E 20), recensement de la population 1881-1921 (1F2 1-2), Archives départementales des Yvelines, registres matricules 1902 (1R/RM 330), Archives communales de Livry-Gargan, état civil 1916, Service historique de la Défense, fichier des « Morts pour la France ».

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